Nuit Blanche 2018

Du samedi 6 octobre 19h au dimanche 7 octobre 7h

Pour cette 17e édition de la Nuit blanche, la Mairie de Paris et Gaël Charbau, commissaire artistique de l’événement, proposent une déambulation à travers quatre parcours baptisés « Constellations ».
Venez donc flâner dans les Constellations de La Villette, des Invalides, de Saint Louis ou de la Porte Dorée pour y admirer des monuments parisiens et découvrir des œuvres d’artistes émergents.

Dans la Constellation de La Villette

La Constellation de la Villette relie l’ensemble des établissements présents sur le grand parc urbain de la Villette. Il est l’un des pôles les plus riches de cette édition de la Nuit Blanche. La musique sera à l'honneur dans de nombreux points, ainsi qu'une programmation pour les plus jeunes à la Cité des enfants et à Little Villette.

À la Cité des sciences et de l’industrie, ne manquez pas Geysa, œuvre monumentale spectaculaire de Fabien Léaustic, Wardenclyffe, installation sonore et lumineuse de l’artiste TremensS, et Platonium, œuvre lumineuse, vidéo et sonore d’Eric Michel et de Akari-Lisa Ishii.

Geysa, installation de Fabien Léaustic, dans un bassin de la Cité des sciences

Reproduisant un phénomène naturel de manière artificielle, Fabien Léaustic réalise un geyser d’eau et d’argile rouge, dont l’irruption organique et aléatoire dénote un imaginaire science-fictionnel, tout à la fois merveilleux et inquiétant.

S’élevant à près de 20 mètres de hauteur, cette installation à la frontière de l’ingénierie et des arts plastiques hypnotise les visiteurs : elle nourrit le fantasme d’une nature ayant repris ses droits, mais arbore également l’ombre menaçante d’une planète soumise aux ravages des activités humaines. La marée boueuse se déversant dans le bassin à intervalle contrôlé, apparaît comme le spectacle d’un désastre organisé.

Avec la participation de la Cité internationale des arts

Wardenclyffe, œuvre sonore et lumineuse de TremensS, projetée sur la Géode

Artiste et ingénieur, TremensS habille le bâtiment d’une aura technologique et hypnotique. La sphère réfléchissante semblera rejouer la tour Wardenclyffe (ou tour de Tesla), un laboratoire inachevé de Nikola Tesla qui expérimentait une transmission d’énergie sans fil et d’autres projets sulfureux tels qu’une arme électromagnétique qui « mettrait fin aux guerres ».

Émergente d’un épais brouillard, sous un grondement menaçant et piquée d’arcs électriques, la Géode sera métamorphosée en une monumentale bobine de Tesla.

Avec le soutien de Pathé-Gaumont

De 20h à 7h, la Géode projettera des films d’art contemporain, en collaboration avec Le Fresnoy, Studio national des arts contemporains.

Platonium, œuvre lumineuse, vidéo et sonore d’Eric Michel et de Akari-Lisa Ishii, présentée sur le parvis nord

Produite par le CNRS en 2015 pour célébrer l’Année internationale de la lumière par l’Unesco, Platonium est le fruit de l’imagination des artistes Eric Michel et Akari-Lisa Ishii, qui se sont inspirés des recherches sur la lumière menées dans des laboratoires du CNRS. Les bandes luminescentes de l’œuvre combinent fibres optiques et synthétiques et sont utilisées dans les secteurs automobile, textile, médical. Plus incroyable encore, elles peuvent dépolluer l’air et l’eau !

Platonium est un dispositif immersif constitué d’installations, de mises en lumière, de musique et de vidéos. Clin d’œil au mythe de la caverne de Platon, l’œuvre propose un cheminement comparable à celui du philosophe grec, nous incitant à sortir de l’obscurité pour comprendre le monde.

En partenariat avec le CNRS

Une mise en valeur des œuvres de la Cité des sciences

Cette Nuit blanche est aussi l’occasion pour la Cité des sciences de valoriser une sélection d’œuvres d’art. Un parcours tracé de tubes lumineux vous guidera vers celle-ci dans les espaces intérieurs et extérieurs de la Cité des sciences.
Vous pourrez ainsi contempler :

  • Matière noire, d’Abdelkader Benchamma (couloir entre Vill’up et la Cité des sciences)
  • Le Mur d’Alice, de Luc Martinez (extérieur, parvis nord)
  • La Tour brûlée, de Roberto Diago (accueil de la Cité des sciences et de l’industrie)
  • Sigma antigravitationnel, de Manolis  Maridakis (extérieur, parvis sud)
  • Les Triades, de Claude Viseux (extérieur, parvis sud)
  • Sillage, de Laurine Schott et Olivier Jacques (extérieur, parvis sud)
  • Apinaute, de Matali Crasset (extérieur, parvis sud)
  • Le Cadran solaire, de Bernard Gitton (extérieur, jardins d’eau)
  • Le Sourire de l’homme, de Federica Matta (serre du bâtiment, visible depuis le parvis sud)
  • La Danse de la terre,  de Federica Matta (serre du bâtiment, visible depuis le parvis sud)

En savoir plus sur certaines de ces œuvres