L’ingéniosité du vivant fascine. Afin de l’appréhender, depuis plusieurs siècles, l’homme l’ordonne, le classe. De récentes découvertes bousculent les frontières établies entre les règnes. Où en est-on aujourd’hui de la classification du vivant ? Les termes « plantes » et « animaux » ont-ils encore un sens ? Biologistes et physiciens nous guident pour franchir les limites de ce que l’on croyait connaître.

Novembre 2013

 

Des invertébrés pas si bêtes : le cas des abeilles

Les invertébrés (insectes, mollusques, crustacés…) ont longtemps été perçus comme insensibles, inintelligents, soumis à des comportements réflexes ou innés. Ce sont donc près de 95 % des espèces de la planète qui profitent aujourd'hui de la remise en question de ces idées reçues : les abeilles manipulent des concepts abstraits, les pieuvres sont dotées de conscience, les crabes souffrent au contact de l'eau bouillante...

Martin Giurfa, directeur du centre de recherche sur la cognition animale, CNRS, université Paul-Sabatier, Toulouse

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Chez les plantes aussi, ça bouge !

Belle, votre plante d’appartement ? Sans doute. Mais elle est aussi sensible et animée de mouvements ! C’est ce que montrent les travaux récents de biologistes et de physiciens. Ces découvertes nous amènent à porter un nouveau regard sur le végétal.

Bruno Moulia, directeur de recherche, Institut national de la recherche agronomique (INRA), laboratoire Physique et physiologie Intégratives de l'Arbre Forestier ou Fruitier (PIAF), université Blaise-Pascal, Clermont-Ferrand

Catherine Lenne, chargée de recherche, INRA, PIAF, université Blaise-Pascal, Clermont-Ferrand

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Le réseau du vivant

Eric Bapteste, chargé de recherche au Laboratoire systématique, adaptation, évolution, CNRS, université Pierre-et-Marie-Curie, Paris

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