Le romantisme et la répartition traditionnelle des rôles sexués ont été bousculés sous l’effet de la libération sexuelle et de l’apparition du numérique. Si l’amour est plus que jamais présenté comme une condition essentielle du bonheur, nos attachements sont en réalité plus précaires et plus divers. Avons-nous cessé de croire à l’amour ou bien sommes-nous en train d’inventer de nouvelles façons de faire couple et de vivre nos sexualités ? Quelles émancipations ou quelles aliénations fabriquent-elles ? Alors, l’amour, quoi de neuf ?
En interrogeant l’histoire des corps, le féminisme, les pratiques et codes sexuels des jeunes sur internet ou la définition même du sentiment amoureux, historiens, sociologues et philosophes tentent de répondre à la question.

A l'occasion de l’exposition "De l’amour" présentée au Palais de la découverte du 8 octobre 2019 au 31 août 2020 .

L’amour, une histoire des corps ?

Table ronde avec :
Mélanie Gourarier, anthropologue, chercheure au CNRS ; Georges Vigarello, historien, directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS).

Modération : Catherine Portevin, journaliste à Philosophie magazine.

La sexualité au temps du virtuel

Table ronde avec :
Marie Bergström, sociologue, chargée de recherche à l’Institut national d’études démographiques (Ined) ; François de Smet, philosophe, scénariste, Université libre de Bruxelles ; Thomas Rohmer, expert sur le numérique et la protection de l’enfance, président de l’Observatoire de la parentalité et de l’éducation numérique (Open).

Modération : Cédric Enjalbert,, journaliste à Philosophie magazine.

Qu’est-ce que tomber amoureux ?

Table ronde avec :
Agnès Giard, anthropologue, spécialiste des technologies émotionnelles au Japon, membre du projet Emtech, Université libre de Berlin, chercheuse rattachée à l'université de Paris Nanterre, laboratoire Sophiapol ; Alain Viala, historien et sociologue de la littérature, professeur émérite à l’université de Paris III-Sorbonne Nouvelle et Research Fellow en études françaises à l’Université d’Oxford ; Francis Wolff, philosophe, professeur émérite à l’École normale supérieure de Paris.

Modération : Catherine Portevin, journaliste à Philosophie magazine.

 

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